"Nous, Juifs, avons du mal à concevoir le temps autrement que selon le mode de pensée occidental. En effet, lorsque les Nations du monde fêtent l’anniversaire d’un événement qu’elles ont choisi de célébrer - Noël par exemple - c’est le décor autour de l’événement qui doit les aider à retrouver l’esprit de leur fête : les décorations et la neige synthétique signalent, comme une balise, que Noël sera bientôt 'là'. Les figurines des personnages du récit perpétué sont installées dans leur scénographie - comme substitut au récit lui-même. La confection ou l’achat et l’échange de cadeaux incarne « l’esprit » de Noël, celui de l’amour inconditionnel et le don de soi. Les chants « de Noël » et le repas « de Noël », avec son luxe de crustacées, de viandes faisandées, de fromages coulants et sa bûche lactée en dessert, servent à marquer le fait que ce jour est exceptionnel et qu’il sort du quotidien pour appartenir à l’extraordinaire. L’environnement crée l’ambiance, qui crée à son tour l’esprit de la fête, qui est supposé devenir la fête elle-même et générer son souvenir".
UNE ANNEE AVEC LA CABALE
Secrets de la Torah et des Fêtes Juives
Livre 6/6 Secrets du temps et des Fêtes (extrait)
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En vente en Israël à :
- Netanya : Judaïca (passage Smilanski)
- Tel Aviv : Librairie du Foyer, Masaryk 14
- Raanana : Brakha la Bait, Kanion El Ram, 98 A'houza
- Ashdod : Daniel Ifrah, Merkaz Topaz, 6 Montifiori
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"Rien de tout cela dans le judaïsme même si, à chaque célébration, sont associées une liturgie spécifique et des éléments de culture gastronomique.
Dans le judaïsme, c’est le jour lui-même qui est empreint de l’esprit de la fête : il suffit d’y entrer pour en être saisi ; du moins est-ce ainsi que la chose est conçue par le Créateur dont nous sommes séparés depuis la faute d’Adam. Les décorations dans notre soucca ne sont là que pour embellir la mitsva. La recherche du ‘hamets avec une plume dans toute la maison n’a pas pour but de divertir les enfants en ce jour spécial de veille de Pessah - même si cela peut être un très bon moment - non, c’est une nécessité, un commandement qui, s’il n’était pas respecté, nous ferait prendre le risque de « sortir » inopinément de la fête de Pessah en consommant du ‘hamets, ou à tout le moins, en en trouvant dans notre maison.
Le couscous de Shabbat ne constitue pas le point culminant de Shabbat ; il n’en est pas l’essence, mais il a un merveilleux goût de revenez-y qui a pour fonction de donner aux générations suivantes l’envie de recréer le plaisir de ces retrouvailles hebdomadaires et de perpétuer ainsi un judaïsme solide, d’en faire une institution familiale.
Je travaille, puis j’entre dans l’espace-temps de la fête, et j’en ressors, changé, investi d’une énergie nouvelle, plus sage peut-être, plus confiant sûrement, mieux « équipé » en tout cas pour les semaines à venir".
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A Paris : Librairie Emet, 250 Bd Voltaire (XIème)
A Neuilly : Judaïc-Store 20 rue Paul-Chatrousse
Illustration : Trees by Takashi Kuribayashi
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