« Dans le décompte du Omer, Lag ba Omer a la dimension « Hod ché ba Hod ». Ce jour est considéré comme le jour de niveau le plus bas. La semaine de la sefira Hod est une période dangereuse qui peut nous briser. Ce sont-là les lumières du Tohou qui s’expriment, et c’est le tikoun, la réparation, du Olam ha Tohou qu’il s’agit d’opérer en soi. Ce passage est une nécessité, puisqu’il faut détruire, être détruit pour pouvoir se reconstruire et progresser, notamment sur le plan psychologique. On y travaille sur les « vêtements » de l’âme : nos pensées, nos paroles et nos actes. Et pour vaincre, arriver vainqueur dans cette période, empreints d’intentions dont la source est la sagesse de la Torah. Lag ba Omer est comme un feu pour l’âme, et le feu, il faut savoir le circonscrire et le maîtriser ».
UNE ANNEE AVEC LA CABALE
Secrets de la Torah et des Fêtes Juives
Livre 6/6 Les fêtes juives (à paraître)
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« Les différents mondes divins que nous étudions grâce à la tradition ésotérique juive, ne sont pas des mondes séparés les uns des autres. Les penser comme des entités distinctes pour mieux les connaître est une nécessité… pédagogique, dit justement cette tradition. Mais ces mondes ne sont pas séparés, ni les uns des autres, ni de ce monde-ci, ni de moi ; ils sont non nécessaires à la fusion avec D.ieu et je contiens et suis tous ces mondes… « Je » est le monde ; Je est D.ieu. Ces mondes n’existent pas, je n’existe pas… Je ne suis qu’une partie (et la totalité englobante) d’un tout non fissible.
Il s’agit de penser l’unicité des mondes, mon unicité avec l’autre, avec D.ieu. Développer une conscience divine, le Daat elyon, à partir de mon Daat ta’hton, ma conscience matérielle d’être humain dans ce monde. C’est ce que D.ieu attend. S’inscrire dans la matière à travers nous. Le mouvement-même n’existe pas. Il n’existe que dans notre perception…
A Lag ba Omer, Rabbi Chimon bar Yo’haï retourne à D.ieu ; il s’englobe dans le divin, comme un feu, annonce Idra Rabba, sans plus aucune séparation. Si une simple bougie, un ner, que l’on allume en l’honneur de la hiloula d’un tsadik, représente son nefesh et son roua’h, alors seul un grand feu peut représenter la fusion de Rabbi Chimon bar Yo’haï avec D.ieu. A Lag ba Omer est d’une certaine manière réalisée la fusion du Daat elyon avec le Daat ta’hton. La mort est comme un mariage, c’est une fusion. On ne quitte pas le monde, on fusionne avec la matière. RACHBI n’est pas mort. Les Sages rapportent que c’est lui qui a dicté, des siècles plus tard après sa mort à cette vie, le Zohar – la principale œuvre de Cabale - à Rabbi Moshé de Léon (Moïse de Léon, rabbin espagnol du XIIIème siècle) ».
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Secrets de la Torah et des Fêtes Juives
(EXTRAIT du volume 6/6, Les fêtes juives - à paraître)
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- Netanya : Judaïca (passage Smilanski)
- Tel Aviv : Librairie du Foyer, Masaryk 14
- Jerusalem : Gallia, 6 Mea Shearim
- Jerusalem : Or Ha Haïm, Hapisga 45
- Raanana : Brakha la Bait, Kanion El Ram, 98 A'houza
- Ashdod : Daniel Ifrah, Merkaz Topaz, 6 Montifiori
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Illustration : "True" von Silke Brandenstein
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