“Cela a pourtant l’air simple de choisir entre le Bien et le Mal, entre la vie et la mort ! En réalité, cette injonction de voir est une netinat coa’h, une force donnée pour bien choisir, pour choisir le Bien. C’est une parole performative : vois et tu verras, tu peux voir désormais. Comme 'Soyez saints car Je suis saint' : soyez saints puisque vous pouvez l’être, puisque Je le suis et que Je vous en donne la force. Mais que sont le Bien et le Mal ? Que sont la vie et la mort ? ... “.
Extrait de : UNE ANNÉE AVEC LA CABALE. SECRETS DE L’ÂME ET DU TEMPS en vente sur
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"La Cabale répond. La vie, c’est le monde d’Atsilout, le monde de l’Émanation, de la conscience limpide de la vie éternelle, du Bien absolu, l’Eden, jusqu’au niveau de l’intellect du monde de Briya, voilà le Bien. Le Bien, c’est la Vision, la ‘Ho’hma.
En-deçà, se trouve le monde de l’entendement, c’est déjà le Mal, la Bina qui agit sur le monde de Briya, le commencement des mondes dits de la mort, où la mort doit exister… Tout ce qui se situe 'en-dessous' du Gan Eden, le Jardin qui n’est déjà plus l’Eden mais juste 'le Jardin' de l’Eden, est le domaine de la mort, c’est-à-dire les mondes séparés de leur source originelle, séparés de la Vision que tout est D.ieu, là où la mort ne peut exister. Les mondes où l’on peut chuter, de niveau en niveau.
Il faut comprendre que, pour les cabalistes, lorsque l’on accède à la Vision, à la ‘Ho’hma, cette intelligence qui permet de 'voir', on ne peut pas mourir ! Si l’on peut voir que D.ieu est un état absolu, que tout est D.ieu, on voit, on constate, on comprend que la mort elle-même n’a pas de réalité possible ; on ne peut plus 'croire' en la mort ! La mort, c’est sortir du Jardin où se répand le fleuve Eden, le plaisir divin et les sentiments d’éternité.
L’Arbre qui y séjourne, l’Arbre de la connaissance du Bien et du Mal, est comme une frontière, une porte qui mène à l’entendement, au monde où la mort devient possible. Qu’a fait le Serpent au Jardin d’Eden ? Il s’est adressé à la femme, à ‘Hava, celle qui incarne la Bina, l’entendement. Quant à Adam, il n’a pas touché à l’Arbre car la ‘Ho’hma qu’il incarne est une forme de conscience du divin, qui ne peut donc être touchée par le Mal.
Rée, c’est 'voir' vraiment, voir les mondes divins dans leur enchaînement. La bénédiction, choisir le Bien, choisir la Vie, c’est faire de son chemin de vie un cheminement entre soi et le divin, une histoire d’amour. Observer les mitsvot et étudier la Torah, c’est se situer dans la chmya, l’entendement, en route vers la reyia, la vision de D.ieu".
Illustration : Dallas Poster by Julia Pappas
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