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La ligne de travail

« C’est dans sa maison qu’un homme révèle son essence » disent les Sages de la Guemara. Cela signifie que c’est là – et non en ville, au travail – que l’on peut connaître l’homme à qui l’on a à faire ! Le plaisir premier de l’homme étant le repos, si l’homme est très masculin, la maison sera son repos (en tout cas il faut qu’elle le soit, et à défaut il fuira !). La femme dans la maison sera, elle, une Bina, toujours active, pensant à mille choses, réalisant, organisant, régentant, prévoyant. Ce qui évidemment peut excéder l’homme lorsqu’il est sollicité ! Le rôle de l’homme : enseigner à la femme le repos et… le plaisir ! Celle-ci en retour lui apportera la joie ».

Illustration - écouter la vidéo (en hébreu) : https://www.youtube.com/watch?v=KeBYSHxjoy8


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LIRE LA SUITE – Tazria 4/4


« Le Zohar dit que la femme est en cela le miroir de l’homme. Elle permet à l’homme de découvrir les forces de son âme cachées derrière ses sentiments. Ce n’est pas une aide pour lui, c’est une aide contre lui ! Cette « aide » qu’elle représente n’est pas de tout repos pour lui : c’est une opposition… constructive ! L’homme découvre chez sa femme les sentiments qu’il possède. Le mariage est donc une confrontation, un chantier en construction, pourrait-on dire. Une relation en perpétuelle évolution, une « maison » en cours d’édification. La femme est par nature prête à travailler pour améliorer cette relation. C’est un « travail » comme un autre, qu’elle affectionne particulièrement. Beaucoup moins évident pour l’homme qui désirerait la perfection immédiate et que les choses se fassent naturellement, sans intervention !


Ainsi, la femme aide l’homme « contre » lui-même. Elle doit œuvrer à éveiller chez l’homme le désir de l’étude, de la méditation, de la réflexion, le goût de la sagesse. C’est par le plaisir que l’homme y parviendra : appréhender ses devoirs comme des plaisirs et non comme un travail. L’homme quant à lui pourra chercher une femme entreprenante, concrète, qui s’épanouit dans la réalisation, ancrée dans la Royauté de ce monde, dans la Mal’hout. C’est précisément là que les femmes peuvent réussir et avoir du succès, en travaillant selon leur nature.


Sur un autre plan, la Cabale énonce que le corps est féminin (Sarah le représente) et l’âme, masculine (Abraham). Ils ne peuvent s’unir et fusionner, ne faire qu’un, que parce que « l’âme du corps » s’unit avec « le corps de l’âme ». La Tradition dit encore que le peuple juif est la femme, quand D.ieu est l’homme…


Entre intériorité et extériorité, entre hyperactivité et contemplation, hommes et femmes doivent apprendre à travailler de manière harmonieuse : « travailler de manière reposée » comme le propose la Hassidout. C’est-à-dire réunir le féminin et le masculin. Faire le travail qui nous revient, celui pour lequel on est fait, sans prendre sur soi le travail de l’autre. Découvrir, ou redécouvrir, le plaisir et le repos qui donnent de la valeur au travail. Trouver l’équilibre entre le pôle récepteur féminin, mekabel, « qui reçoit » et le pôle masculin, mashpya « qui influence ».


Chez chacun d’entre nous, la part féminine et la part masculine sont plus ou moins importantes. C’est la part masculine chez la femme qui la pousse à la contemplation. Un homme qui s’épanouit dans la réalisation possède une part féminine importante. Le Zohar dit qu’homme et femme ne sont pas équivalents pour moitié. Ils sont séparés et différents : la femme détient une mesure d’action et une mesure de parole ; l’homme détient six mesures… de sentiments, contrairement à ce que l’on pourrait croire ! Dans l’union pour procréer, l’homme dépose en la femme ces sentiments, « le réservoir d’âmes » qui contiendra tous les enfants virtuels. L’homme en retour obtient ezèr ké nègdo, une aide contre lui : en accédant aux sentiments de l’homme, la femme devient en effet apte – bien plus qu’il ne l’est lui-même – à comprendre et à exprimer son inconscient ».


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