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L'intellect... un "oiseau"

Ariela Chetboun

« Sur un plan philosophique, tout ce qui a tendance à proclamer l’égalité et l’indifférenciation est impur, et tout ce qui marque et entretient la distinction, la séparation peut devenir kadosh, séparé, saint. Dans le judaïsme, tout est important, rien n’est égal, similaire et indistinct. Chaque chose a son rôle et il est inaliénable. Le judaïsme hiérarchise et tire l’ensemble de la Création vers le haut… Ainsi on « sort » le pain de la terre, en l’extrayant de l’emprise du sol, et on élève nos mains (qui représentent les sentiments) jusqu’à la tête (qui représente notre intellect) pour en enlever l’impureté spirituelle, par une conscience libérée, en ramenant les sentiments à leur source ».

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« On aura compris que tous les rampants sont par essence impurs puisqu’ils se traînent sur la terre ou grouillent dans l’eau sans pouvoir véritablement se mouvoir, quand ils ne sont pas en plus prédateurs ou charognards. Sont donc impropres à la consommation - car leur nature pourrait à la longue déteindre sur la nôtre - les reptiles, insectes, crustacés et fruits de mer, mammifères marins, etc.


La Tradition se prononce aussi sur le magnifique repas de la Guéoula, ce qui sera le premier festin messianique. C’est un renversement. Certains des animaux interdits deviendront purs, comme le cochon qui symbolise Essav, fils d’Isaac, immense Juif, qui avait rejeté son judaïsme. Le cochon חזיר ‘hazir, qui contient dans son nom-même la notion de retour. Essav « reviendra » au judaïsme et Ichma’el à travers lui (représenté par le chameau qui rumine mais n’a pas le sabot fendu).


De ce repas qui n’aura plus de fin, comme ce jour tout entier Shabbat, éternellement, sans plus de nuit, on consommera des raisins mis de côté pour ce jour depuis la Création du monde ; on mangera du poisson qui représente l’élévation des tsadikim ; on y mangera des volatiles, du poulet, qui représente les benoni, ces Juifs ni bons ni mauvais que nous sommes, et on y mangera de la viande qui représente le racha, ce Juif mécréant qui a tout rejeté et qui est principalement gouverné par ses appétits consuméristes.


Et on s’y délectera de ce que l’on n’a jamais goûté : le Léviathan, un poisson gigantesque, et le Chor Habar, une sorte de buffle géant. Ces deux animaux fantastiques symbolisent respectivement les Levi, tsadikim nitsarim, Justes cachés qui travaillent silencieusement dans les profondeurs de la pnimiout, l’intériorité de la Torah et dont on dit qu’ils réalisent les grandes unifications des noms divins ; et le Taureau sauvage qui représente Yossef ha Tsadik, le grand Juif accompli parmi les Nations qui s’occupe de la Torah dévoilée, de la Guemara, et œuvre au dévoilement de D.ieu dans ce monde.


On raconte qu’un combat titanesque les opposera au bord de l’eau, et que le taureau, attaquant mortellement, se verra faire la ch’hita, l’abattage rituel, par Léviathan qui s’effondrera ensuite ».


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- Netanya : Judaïca (passage Smilanski)

- Tel Aviv : Librairie du Foyer, Masaryk 14

- Jerusalem : Gallia, 6 Mea Shearim

- Raanana : Brakha la Bait, Kanion El Ram, 98 A'houza

- Ashdod : Daniel Ifrah, Merkaz Topaz, 6 Montifiori

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En France, à Paris : Librairie du Temple, Librairie Emet, Kol Yehouda, Beit Hassofer, et Judaïc-Store à Neuilly


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Illustration : Antoni Clave

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