28° aujourd'hui à Netanya, une brise infime, des vaguelettes sur la plage, une arrière-saison merveilleuse, la meilleure époque de l'année. Nous avons même dégusté avec mon mari un poisson frais en bord de mer pour goûter ce bonheur de vivre... Comment imaginer un seul instant que nous sommes à 15 km de la Judée Samarie qui est un volcan, que la guerre fait rage sur trois fronts, que près de 200.000 Israéliens sont des réfugiés intérieurs, logés dans des hôtels que l'État paie, que les hôpitaux sont sous pression, que 240 des nôtres sont otages d'Amalek ? C'est simple : j'ai vu mes meilleures amies aujourd'hui. Comme tant d'autres femmes en Israël, elles ont plusieurs fils, voire tous leurs fils à la guerre. L'un à Gaza, l'autre au Nord, un autre en Judée Samarie, un autre dans le Sud dans une base, un autre dans une unité de logistique... C'était la première fois que je les voyais aussi fatiguées. Belles, toujours, mais émotionnellement épuisées à se refuser d'attendre des nouvelles de leurs garçons, s'obligeant à tenir. Depuis le 7 octobre, nous n'arrivons pas à nous concentrer, à travailler, à produire normalement, à avoir le moindre projet. Demain semble lointain. Juste aider, prier, soutenir, livrer, écouter les informations, se préparer, prendre soin les uns des autres et écouter nos rabbanim pour nous renforcer. Car les hommes à la guerre ne demandent qu'une seule chose : avoir la certitude que nous au Front Intérieur, nous allons tous bien et que nous avons une totale confiance en leur victoire. Autant nos dirigeants politiques, nos chefs militaires que nos rabbanim nous annoncent une guerre définitive, intense et très longue. Une deuxième guerre d'Indépendance. Alors il va falloir tenir bon 🇮🇱
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