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Israël, 18 février 2024

Ariela Chetboun

Un Pardès du décryptage des rêves - Les Israéliens sont sous l'eau, littéralement. Nous vivons avec des bâches et des bassines depuis des semaines. J'ai séché notre lit au sèche-cheveux hier soir. Les peintures à refaire, des champignons verdâtres au plafond, des tuiles à changer. Le jardin détrempé. Même dans les immeubles neufs, partout des infiltrations. Moi quand je rêvais, au début de ces grandes pluies, je voyais des poissons en l'air, nager dans le coin à gauche de mes rêves. J'en déduisais que j'étais "sous l'eau", abattue. Mais il y avait bien de l'eau... au plafond. Alors j'en déduis une autre chose : il doit y avoir comme un Pardès du décryptage des rêves. Un Pchat, un Remez, un Drach et un Sod !


La Terre est-elle suffisamment lavée de tous les sangs qu'elle a reçus ? Toutes ces morts que nous subissons, celles qui nous ont été imposées et celles que nous devons causer pour survivre ? Ces images terribles que nous avons vus et ces cauchemars qui peuplent encore nos nuits vont-ils être dissous par ces pluies torrentielles, incessantes et si longues - des jours et des jours, des nuits et des nuits ? De l'eau du Ciel pour éteindre le feu de nos péchés de colère et d'orgueil, pour lessiver le sang de toutes ces armes qui ont sali notre Terre.


Ce matin, soleil, ciel bleu. De charmants petits nuages blancs égayent nos pensées matinales. J'en ai profité pour faire déjà trois lessives. Et hop ! Les projets se dessinent de nouveau aux crayons de couleur de l'imagination 🎨 Shavou'a Tov !


Illustration : Rothko

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© 2019 Créé par Ariela Chetboun

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