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De la précision dans l'intention

« Le commentateur Rachi explique que l’on nous met en garde, comme un médecin le ferait, de ne pas mourir comme les enfants d’Aaron, Nadav et Avihou, en opérant les sacrifices d’une manière inadéquate. Plusieurs raisons sont invoquées à la mort accidentelle des fils d’Aaron : ils auraient manqué de respect à leurs maîtres en se prononçant devant eux sur des questions hala’hiques ; ils auraient bu du vin et se seraient enivrés avant de faire le service divin ; ils ne seraient pas mariés. Qu’en dit la Torah cachée ? »

UNE ANNEE AVEC LA CABALE (extrait)

Secrets de la Torah et des Fêtes Juives

Livre 3/6 Lévitique Vayikra


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LIRE LA SUITE – A’harei Mot, 'Après la mort' des fils d’Aaron. 1/1


« La tradition ésotérique nous propose une lecture beaucoup plus ambitieuse. Pour la Cabale, les fils d’Aaron sont d’immenses tsadikim, peut-être plus grands que Moshé et Aaron. Leur perte – bien évidemment prévue dans le Plan de D.ieu – était due au fait que le service divin leur a permis de « s’englober » dans le divin, et à leur âme de s’envoler pour ne plus revenir dans une enveloppe terrestre. La Cabale revient ainsi sur leurs « fautes » :


- s’ils ont dit la hala’ha devant leurs maîtres, c’est parce que leurs connaissances surpassaient celles de leur père Aaron et de leur oncle Moïse ;


- s’ils ont « bu du vin », c’est parce qu’ils étaient pénétrés des secrets de la Torah (qui est comparée au vin) ;


- s’ils n’étaient pas mariés, c’est parce qu’ils vivaient en état de fusion avec la She’hina, la Présence divine.


Ces âmes ne pouvaient vivre une vie triviale, pas même dans l’exigence du désert ; elles brûlaient comme un feu permanent qui s’élève vers D.ieu. Elles se sont élancées, ont quitté ce monde, sans pour autant rejoindre le Gan Eden. Elles demeurent depuis ce jour entre deux dimensions, entre deux mondes, comme des passeurs de nos prières. Il est dit que chaque fois qu’un Juif fait messi’hout nefesh, don de soi, les âmes de Nadav et Avihou viennent s’adjoindre à celle-ci pour l’aider. Ces âmes voyageuses supérieures entre toutes ont aidé d’autres grands tsadikim comme Pin’has, le prophète Eliyahou et son successeur Elisha.


Que vient nous dire cette parasha A’harei Mot ? Qu’il ne faut pas mourir ! Que l’on ne doit pas chercher à fusionner avec le divin et à quitter ce monde, même si l’on brûle d’un feu sacré pour D.ieu. L’enseignement de cette parasha est que la fonction spirituelle – fût-elle la plus élevée qui soit comme celle du Cohen Gadol – doit être investie dans la matière du monde, dans le Temple, dans le corps. Le spirituel doit passer par le matériel ; la conscience de D.ieu doit s’inscrire dans la conscience de la matière et ne pas laisser son âme se détacher du corps.


Comme à Pessah, il faut en passer par la matière pour réussir à s’élever sur le plan spirituel. Même si l’âme d’une personne est très élevée, il lui faut faire l’effort d’entrer dans la matérialité, son travail étant d’élever la matière au niveau du divin. Si l’on pense au Cohen Gadol, formé à l’école des prêtres pour être appelé à la plus haute fonction sacerdotale et entrer dans le Saint des Saints… son éducation comprenait cependant la connaissance des animaux, des herbes et des épices ! Il devait comprendre la matière du monde, s’y frotter, pour exercer la fonction spirituelle la plus éminente. Sa mission était justement de faire fusionner les deux mondes, matériel et spirituel.


D.ieu n’a pas pour projet que nous soyons de purs esprits, des âmes éthérées. Il souhaite que nous soyons une nation sainte, un royaume de prêtres : hommes et femmes qui font de leur vie dans ce monde, dans le creuset de la matière du monde, une œuvre spirituelle, un service divin".


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